Diving to the sea of unconsciousness from the lotus flower of superconsciousness-Park Jeong-jin | |
Diving to the sea of unconsciousness from the lotus flower of superconsciousness Park Jeong-jin (Doctor of Art Anthropology and Art Critic) Consciousness sees things as the object by means of the light or the vision but unconsciousness starts not to see things as the object. In other words, unconsciousness sees things as the matter itself. The matter itself is not the object. By not being the object, it still more makes the object become the matter. Becoming the matter is on the way to animism. A form which reveals itself while playing with spirits of the matter is just a chance. Whatever she draws from now on, it is just a desire of painting itself. Not to draw but to reveal something. Not to paint something from the start. A painting is only the result. Now she is diving to the sea of unconsciousness and swimming. The relationship between consciousness and unconsciousness is of that one equals to a majority which equals to one. Because both intersect with each other depending upon individuals, consciousness is a majority in some times and unconsciousness is a majority in other times. Maybe both intersect with each other in her. The works of ‘Submarine Flow’ introduced in the 15th private exhibition look to declare the fact that she just began a long journey from superconsciousness to unconsciousness. She was in explosion. Last summer, she challenges scuba diving in Cheju Island for a new world. Sometimes she submerged for one hour. According to her expression, there was ‘another marvelous world where things live just as human being on earth’. Perhaps the sea was just the thing to express magma which was always swirling and soaring in her mind. ‘Submarine Flow’ (162×112cm), her biggest work introduced at this time, was enough to overwhelm viewers by a school of small fish found in the ocean floor and its spirit swirling along with the flow under marine. Furthermore it has a 3D look. She painted over more than ten times on the paper and made it stood on the background to express submarine energy. The depth, strength given off by a 3D look and a versatile use of an acryl oil painting were outstanding. The images in the sea showed a reconstructed screen, not an image of nature as it is. She adopted a red color of coral and a green color of water plant and configured the canvas with multilayer technique. The sea itself has a multilayered construction. An esthetics of pluralistic multilayer of Yin and Yang is hidden in the submarine as it is. Perhaps they may be the subsea expression but it would be more appropriate to call it the simultaneous expression of her unconsciousness. The ocean floor is so varied by depth and place. Sometimes it is deep blue or emerald green and a school of fish swimming in the sunset is full red. The sea was a basic feast of life. Microorganisms which were minute enough to put their form in the shade were gathering and swirling just like another weather chart. It is like a womb in which aboriginality of the birth of life is preserved intact. A moving school of gorgeous deep-sea tropical fish enraptures. Maybe now she finds her original realm of expression, or remains as a part of endless journey, a trace. It is her share. But these forms are a glimpse of the energy which she’d like to reveal. Perhaps her journey into the sea and unconsciousness will be continued. The sea occupies three quarters of the earth. Till now she has remained in one quarter and now challenges the rest three quarters. Till now she painted the dark in the light but now is going to paint the light. Her skill to manage the light in the dark is looked for. |
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L'ART NATUREL de LEE GEUN-HWA- Marie-Christine Burguillau | |
L'ART NATUREL de LEE GEUN-HWA Ma rencontre avec l'Artiste peintre Madame Lee Geun-Hwa fut etonnamment enrichissante car elle fit surgir du fond de ma memoire, l'empreinte picturale du Nenuphar, laissee par Claude Monet, Pere de l'Impressionnisme. Cette plante a connotation symbolique nous fut restituee dans toute sa splendeur et l'est encore une fois a travers l'oeuvre de l'attachante et singuliere Artiste peintre, Lee Geun-Hwa. Cette Artiste peintre realise une collection de paysages en peinture a l'huile representant des rivieres et des sous bois, peuples d'arbres dont seuls les troncs sont signifies, de maniere determinee, le feuillage reste informel tant et si bien que l'impression retinienne nous fait decouvrir deux aspects d'un seul et unique paysage, l'un figuratif et l'autre abstrait. L'aspect figuratif etant la scene reconstituee de la Nature, l'aspect abstrait etant cette predominance de lignes que nous retrouvons egalement dans la collection suivante et qui predominent en qualite de sujet : les TIGES des NYMPHEAS. Autrement dit, un regard singulier sur le Nenuphar, le lotus, symbole omnipresent de la culture asiatique. Son oeuvre est a la fois douce et vive comme le soleil. Elle s'attarde a nous representer les tiges et les feuilles des Nenuphars, elle s'arrete par instant et s'empresse de nous offrir des bonnets de fou, des tournesols, des chrysantemes ou encore des pourpiers. Un veritable bal fleuri autour de son sujet de predilection : le Nenuphar qu'elle aborde avec pudeur. L'oeuvre de l'Artiste peintre, Madame Lee Geun-Hwa est imprtante en ce sens qu'elle nous rappelle que le sujet de l'inspiration du Pere de l'Impressionnisme est l'originaire de la culture asiatique et en effectuant des recherches nous nous apercevons effectivement que pour realiser son bassin des nympheas il a du recourir aux autorites influentes afin de faire exister ce plan d'eau dans son jardin de Giverny, c'est une volonte vitale pour lui de faire pousser cette plante afin de la representer de maniere picturale. La Nature nous rappelle le rythme des saisons, les phases << de la naissance a la moisson >> de la condition humaine. Il va s'en dire qu'il est tres touchant de constater que au travers sa recherche de la representation de la lumiere a des heures vives, chaleureuses et ardemment existantes, l'Artiste Lee Geun-Hwa fait preuve d'humilite lorsque dans les sous-bois elle choisit les Nenuphars, son petit << arbre fleur >> bien a elle pour nous exprimer non seulement sa fragilite mais egalement la force de la Nature. A travers ses tableaux, j'y vois des bonbons accidules et j'ai hate de decouvrir les prochaines peintures a venir pour voir eclorent les fleurs du Nenuphars, symbole predominant du mouvement impressionniste, continuant a inspirer les Artistes peintres sensibles aux vivrations de la lumiere. L'Artiste peintre Lee Geun-Hwa fait vibrer cette lumiere, par touche, par aplat, par l'informel puis par des lignes, elle restitue des plans au sein d'un microcosme ainsi qu'une vie cellulaire, une molecule de lumiere. Je tiens egalement a souligner l'existence, d'un petit tableau qui a mes yeux est un bijou, d'un entre deux, du ciel et de la terre, intitule << les rayons du soleil a la fin d'apres-midi >>. De cette heure particuliere de la tombee du jour, du soleil qui se couche. Ce petit tableau est l'exemple de la force picturale de l'Artiste qui maitrise non seulement la couleur mais la restitution de l'heure du soleil au plus haut, de l'ombre des feuilles de Nenuphars et l'heure ou l'ombre et la lumiere cesse de lutter et associent dans l'osmose. Je precise l'audace de cette grande peintre qui ose approprier la couleur << Verte >> d'une maniere sure, controlee et radicale. Elle me semble la couleur la susceptible, elle est tres vite fortement contrariee ou denaturee. Elle peut tres vite paraitre sous un angle indelicat. Les bleus vert et les vert jaunes sont plus facile a traiter mais la elle nous restitue un partie pris et un pari difficile a tenir sur des surfaces importantes de vert parfaitement equilibre de jaune et de bleu. Ici la couleur verte existe en pleine lumiere. Cette couleur predomine de maniere aerienne, certaine, sure d'elle. Elle est a elle seule dans le traitement pictural de l'artiste peintre, Madame Lee Geun-Hwa un Hymne a la Nature. Son oeuvre est toute beaute, la beaute de la feminite. Dans sa recherche naturelle emprunt de romantisme, elle nous rappelle des moments forts non seulement de la condition humaine mais egalement d'un plan de notre histoire de l'Art. Merci pour cette promenade dans ce champ de l'infiniment petit qui soudain nous parait grandiose et encore une fois digne du plus grand interet. Merci pour ce rappel imperieux : l'etre humain a besoin de contempler sa Nature car la Nature represente l'essence de l'etre humain de par son existence originel. Et pour rendre hommage a son humilite, j'ai envie d'ecrire : Bravo et Merci tout simplement. In Paris, Critic Marie-Christine Burguillau |
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